Fizz et ma réconciliation avec la téléphonie québécoise

L’été passé, je suis revenue au pays après trois ans en Europe. Je suis arrivée à Montréal-Trudeau avec mon masque, deux grosses valises et mon heureux forfait mobile français. Pour 20 euros par mois (donc 30 $), j’avais les textos et appels illimités et, tenez-vous bien, 100 Go de données. Cent. Gigaoctets. Par mois. Bon, j’en utilisais 3, gros max 4, mais tsé!

J’ai songé un instant à garder ce forfait magnifique pour toujours (oui, parce qu’il continuait de marcher ici, non mais c’est tu pas incroyable), mais mon numéro français ne rentrait pas dans les petites cases des formulaires d’ici... J’ai donc dû me résoudre à lui faire mes adieux.

L'arrivée de Fizz dans ma vie

Comment remplacer ce deal phénoménal? Le vague à l’âme, j’ai consulté mon entourage, qui n'avait rien de très beau à me dire. J'ai dû contenir mes grimaces en apprenant le montant qu’ils et elles payaient chaque mois. C’est alors que mon cousin, tout récemment déménagé de chez ses parents, m’a parlé de Fizz. 

— J’ai pris ça pour mon Internet de maison, ça avait l’air pas pire. Me semble qu’ils ont aussi des forfaits mobiles!

Voilà qui ne tombait pas dans l’oreille d’une sourde! Je me suis donc retrouvée à googler cette jeune entreprise, et j'ai compris que je l’avais déjà croisée sur les BIXI et les abribus. Méfiante comme je le suis devant ce qui est trop beau, j’ai pris connaissance de leurs offres. Le forfait par défaut propose textos et appels illimités au Canada, 1 Go par mois, pour 32$. Eh bien, pas pire pantoute, oui!

Bon, c’est pas ce que j’avais en France, mais c’est à peu près le même prix. Je me suis dit, t’as juste à arrêter de te vider les yeux à scroller sur Instagram dans le bus pis tu vas rester dans ta limite de données. 

Deux jours plus tard, ma nouvelle carte SIM est arrivée chez moi dans son petit emballage vert pomme. Je l’ai glissée là où était ma carte française, et voilà.

Le bilan après un an avec mon forfait

Je vis avec Fizz depuis maintenant un an et tout va très bien. Je peux déambuler un peu partout avec Spotify dans les oreilles, envoyer des tas de photos insolites à mes frères et à ma soeur sur Messenger, et bien sûr, planifier tous mes itinéraires sur Google Maps, moi qui suis dotée du pire sens de l’orientation du pays.

Je n’ai pas trouvé de faille dans cette histoire, ce qui me pousse naturellement à demander à tout le monde ce qu’ils font encore à dépenser 60$ pour la même chose ailleurs. 

Pour finir, voici en vrac les petits trucs qui font la beauté de l'offre mobile de cet opérateur :

• Tout est facile, clair et joli (tout se fait en ligne, d’ailleurs). Si tu as des questions, c’est facile de trouver la réponse sur leur site (dans la FAQ, qu’ils appellent la «Foire aux solutions», par clavardage, ou encore sur le forum complémentaire, la «Foire aux discussions»).
• Tu peux personnaliser ton forfait selon tes besoins (prendre beaucoup ou peu de données, inclure des minutes ou pas, des textos ou pas, etc.).
• Tes données non-utilisées du mois sont transférées automatiquement au mois suivant (et après tu as deux mois avant qu’elles disparaissent).
• Tu peux modifier ton forfait d’un mois à l’autre si tu te rends compte que ça va pas finalement.
• Tu peux arriver d’un autre opérateur et garder le même numéro!
• Quand tu pars en voyage, tu peux acheter des minutes ou des données à utiliser à l’étranger. 4$ pour 500 Mo en France, c’est tellement beau que ça me fait presque oublier que je devrai faire 2-3 tests PCR si je veux y aller...
• Tu reçois sans cesse des cadeaux. Le mois passé, j’ai récupéré 75 $ de crédit parce que j’avais recommandé à ma belle-soeur de s’inscrire. J’adore ça!

Bref, Fizz je trouve ça bien, je recommande. En plus, si tu es étudiant ou étudiante, tu as droit à une prime de référence de 25$ (voire 50 si tu actives ton forfait avant le 30 septembre 2021) et 2 Go supplémentaires en données mobiles! Tu attendais peut-être un signe pour te débarrasser de ton forfait à 60$, le voilà.